Grain de riz n° 50: Perceval et Coronaviral (17)

NB: Les 5C et 5D de l’année 2019-2020 étudiaient Perceval de Chrétien de Troyes lorsque s’est déclarée l’épidémie du Coronavirus. Les cours ayant eu lieu en ligne pendant quelque temps, les deux classes se sont essayées à la rédaction collective d’une aventure inédite de Perceval. En 2020-2021, leurs successeurs de 5A et de 5D ont pris le relais de l’histoire au point où elle avait été interrompue, c’est-à-dire en pleine forêt, au bord d’une rivière périlleuse. Celle-ci sera livrée sous la forme d’un feuilleton plus ou moins régulier sur ce blog… Les Cinquièmes de l’année passée, aujourd’hui en Quatrième, doivent par ailleurs s’occuper d’illustrer l’histoire qu’ils ont commencé à écrire et que d’autres terminent à leur place. Ce travail en cours, une fois achevé, devrait être publié dans sa totalité en fin d’année.

Pour mémoire:

– Non, nous sommes étrangers en ce pays, répondit madame de la Floquette. Nous venons de Venise. A part Léodagan et Perceval, nous sommes des ambassadeurs venus d’Italie. Nous étions dans votre pays afin de faciliter les échanges commerciaux, mais nous sommes tombés gravement malades. Nous sommes partis à la recherche du célèbre Merlin, connu pour ses potions curatives, mais, en chemin, nous nous sommes perdus dans la forêt. Par chance on a rencontré ces deux jeunes gens qui ont trouvé un remède et qui nous ont conduits ici.

– Des étrangers ? Alors c’est donc vous qui nous avez envoyé cette malédiction. Alerte, alerte, sus aux intrus ! hurla- t-il. J’ai attrapé les empoisonneurs !

– Tu n’as attrapé personne et tu n’aurais pas dû dire ça, dit Léodagan au jeune présomptueux.

Des portes s’entrebaillèrent, quelques villageois moins craintifs pointèrent leur nez dehors ; et tout soudain ils jaillissent telle une harde de sangliers en furie, piques et fourches en avant, hurlant et menaçant.

« Fuyons ! », cria le baron de la Giardinière.

Et nos sept héros de courir en tous sens. Mais ils se firent rapidement attraper et ligoter les uns après les autres. Perceval était seul à présent, il courait, s’arrêtait, sautait, roulait-boulait, tournait et contournait les uns, feintait les autres, dribblait tant et plus, quand il fut plaqué au sol par un des villageois.

« J’ai attrapé le dernier! », cria-t-il.

Perceval comprit alors qu’ils avaient pris tous les autres…

A suivre…

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