Grain de riz n° 51: Perceval et Coronaviral (18)

NB: Les 5C et 5D de l’année 2019-2020 étudiaient Perceval de Chrétien de Troyes lorsque s’est déclarée l’épidémie du Coronavirus. Les cours ayant eu lieu en ligne pendant quelque temps, les deux classes se sont essayées à la rédaction collective d’une aventure inédite de Perceval. En 2020-2021, leurs successeurs de 5A et de 5D ont pris le relais de l’histoire au point où elle avait été interrompue, c’est-à-dire en pleine forêt, au bord d’une rivière périlleuse. Celle-ci sera livrée sous la forme d’un feuilleton plus ou moins régulier sur ce blog… Les Cinquièmes de l’année passée, aujourd’hui en Quatrième, doivent par ailleurs s’occuper d’illustrer l’histoire qu’ils ont commencé à écrire et que d’autres terminent à leur place. Ce travail en cours, une fois achevé, devrait être publié dans sa totalité en fin d’année.

Pour mémoire:

Et nos sept héros de courir en tous sens. Mais ils se firent rapidement attraper et ligoter les uns après les autres. Perceval était seul à présent, il courait, s’arrêtait, sautait, roulait-boulait, tournait et contournait les uns, feintait les autres, dribblait tant et plus, quand il fut plaqué au sol par un des villageois.

« J’ai attrapé le dernier! », cria-t-il.

Perceval comprit alors qu’ils avaient pris tous les autres… Il fut emporté au centre de la place où le reste du groupe attendait, cerné par la foule compacte. Le grand échevin s’approcha, les regarda avec curiosité, quand un des villageois reconnut Léodagan :

– Léodagan ? Que fais-tu parmi ces Italiens ? Reviens vers nous.

– Non, répondit Léodagan, je n’abandonnerai jamais mes amis.

Puis il poursuivit : « Figurez-vous que nous sommes revenus pour vous ! Je vous ai trouvé un remède ! Vous êtes guéris ! Les feuilles de fougère vous guériront : Ne me demandez pas pourquoi, je le sais, faites-moi confiance !

– Balivernes ! Vous êtes malades et vous voulez entrer car toutes les autres villes vous rejettent ! fit un autre villageois.

(Assez étrangement, le grand échevin n’intervenait pas, mais on le vit faire un signe à deux individus louches, qui s’éclipsèrent aussitôt…)

– Je vous en prie, laissez-nous vous donner la preuve que nous connaissons les ingrédients du remède… Grâce à celui-ci, la maladie va disparaître et vous pourrez sortir de chez vous pour reprendre une vie normale !

– Non ! Il n’y a rien à prouver! »

L’homme était catégorique. Cela ne servait à rien d’insister : ils ne voulaient rien entendre.

A suivre…

 

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